La bataille de Patay
Contexte :La guerre de 100 ans dure depuis des années et la France est a l'aboie. Toute sa cote ouest et le nord du pays est controler par les anglais et les bourguignons après de dur défaites et plusieurs roi se déclare dirigeant de France. C'est dans ces heures troubles que Jeanne d'Arc dite la Pucelle arrive et conduit les armées française à la victoire notamment à Orléans. Après l'éclatante victoire d'Orléans, le 8 mai 1429, Jeanne d'Arc n'a qu'une idée en tête : arriver aussi vite que possible à Reims pour y faire sacrer et couronner le "gentil dauphin", le futur Charles VII. Mais, pour se rendre à Reims, "il fallait faire la route libre et sûre" en libérant les vallées de la Loire et c'est ainsi que commence la Campagne de la Loire afin de reprendre place forte et villes aux anglais et à leur alliés. Cette campagne voit 5 batailles et se termine par la bataille de Patay dite l'Azincourt anglais.
Prélude :Suite à la victoire d’Orléans, les troupes françaises vont réussir à récupérer de nombreuses villes. Les anglais battent alors en retraite, et ce sont environ 4 000 soldas (principalement des archers pour ne pas changer les habitudes) commandés par Talbot ou encore Falstof, qui fuient l’inexorable avancée des troupes française, qui tentent très certainement de rejoindre Paris.
Bientôt, les Anglais refluent en désordre cependant que leur chef, le duc de Suffolk, est capturé. Il sera remplacé à la tête de l'armée par John Talbot.
Les troupes françaises poursuivent l'ennemi et le chassent de Meung-sur-Loire puis Beaugency. Remontant vers le nord, elles se heurtent à une armée anglaise venue de Paris pour secourir la garnison de Beaugency.
Le choc a lieu près du village de Patay, à 25 kilomètres au nord-ouest d'Orléans, sans doute le 18 juin 1429.
Déroulement de la bataille :Les Français savaient qu'ils ne pourraient vaincre leur adversaire en bataille rangée si celui-ci parvenait à réorganiser ses rangs. Ils opérèrent donc une série de reconnaissances dans l'espoir d'intercepter les Anglais avant qu'ils aient pu terminer leurs préparatifs.
Les Anglais firent eux aussi des reconnaissances avec les troupes laissées en défense à Meung-sur-Loire. Les Français avaient pu s'emparer du pont, mais n'avaient pu prendre le château commandant la ville. Les troupes vaincues à Beaugency purent rallier la garnison de Meung-sur-Loire. Grâce à leur puissance de trait, les Anglais excellaient depuis des décennies dans les batailles rangées.
Le 18 Juin en début d'après midi, les anglais tentent un coup de Poker et décide de couper l'avancée française, par un temps assez couvert, Talbot fait positionner ses 400 archers d'élites de son avant garde derrières des haies (il faut donc descendre des montures, récupérer arcs et fagots de flèches dans le train de bagages, attacher les chevaux par trois comme cela était l'habitude etc ...) ainsi que quelques pièces d'artillerie, et ceux à l'orée d'un bois ... l'effet de surprise serait donc totale pour les français, le remake d'Azincourt aurait du se jouer, et l'épopée de Jeanne D'arc s'achever ....
Cependant, les chroniqueurs anglais nous font part de quelques éclaireurs français qui ne peuvent encore voir les troupes anglaises, un cerf sort alors du bois et les anglais poussent des hurlements car l'animal fonce dans leur rang ... Or le cerf , animal lâche, s'il vient dans vos rangs avant une bataille vous annonce perdant ... En voulant conjurer le mauvais sort, les anglais se dévoilent aux éclaireurs français qui, conduit par la Hire, foncent sur les archers anglais, désorganisé, pas encore prêt ni placé.
Les anglais ont peine à se remettre en ordre, et à peine sont il prêt à décocher leur première volée que les chevaliers de l'avant garde, en armure , fondent déjà sur eux. Les chances de survit d'un archer anglais, peu protégé, sont infime au corps à corps contre un chevalier tout de fer vêtus ... La retraite est vite donnée, mais la poursuite des fuyards se fait sur plus de 20 km. Il est important de dire qu'a cause des échecs et de la présence de Jeanne d'Arc sur le champ de bataille même si pas présente dans l'avant garde, à considérablement baissé le moral des anglais et à fait que toutes l’infanterie ennemis ainsi que sa cavalerie fuit.
Talbot fait alors se retirer toutes ses troupes, dans un ancien lit de rivières, et il faut tout recommencer, rattacher les chevaux, etc mais ne plantent pas de pieux ... pendant ce temps les éclaireurs ont eu le temps de prévenir Jeanne d'Arc ainsi que ces capitaines, enhardis elle décide d'envoyer son avant garde qui attaquent par leur flancs qui ne sont pas protéger faute de temps, et les taillent en pièces... à l'assaut des 4 000 anglais au cri de « Ayez tous de bons éperons pour leur courir sus ! » En même temps les piquiers de l'infanterie arrivent et repoussent les anglais et les prennent en chasse. La cavalerie fuit devant les français tandis qu'une déroute se met en place.
Voyant une grande partie de l'armée fuir, Faltosf qui arrive avec l'arrière garde et qui essaye de faire retourner les hommes au comat fuit lui aussi et laisse les fuyards à leur sort. Beaucoup penseront même qu'il est mort.
La bataille est fini et ce fut un véritable massacre où les français se sont venger d'Azincourt la dernière bataille rangé française.
Effectif :Les chiffres ne sont pas précis et changent suivant les camps.
France :
L'armée française est composée de 7000 à 8000 hommes dont 1500 cavaliers, cependant ces hommes viennent d’Irlande, d’Espagne, de Lombardie, d’Allemagne, de français qui parlent des langues différentes. Cependant leurs capitaine et les généraux tout comme Jeanne d'Arc ont réussit à les coalisés et cela sous une discipline admirable surtout vu les conditions.
Anglais :
5000 à 6000 (10 000 pour certains) hommes principalement des archers mais aussi de l'infanterie et de la cavalerie lourdes.
Pertes :Anglais : 2000 à 4000 morts et 200 à 400 prisonniers dont John Talbot.
France : Il y aurait eu moins de 100 morts parmi les soldats français et 3 d'après certains même si cela semble un peu abusé.
Conséquence :La bataille de Patay est bien plus qu'un simple succès militaire. Les Anglais ont été écrasés, et la preuve est faite qu'ils ne sont pas invincibles.
Outre Talbot, de nombreux officiers furent capturés par les Français. Fastolf, accompagné d'une petite troupe, parvint à s'enfuir mais fut dès lors disgracié et radié de l'Ordre de la Jarretière.
Ultime haut fait de la reconquête du Val de Loire, la bataille de Patay décapita pour longtemps l'armée anglaise, qui y perdit ses meilleurs officiers et l'élite de ses archers. Cette victoire permis aussi à Jeanne d'escorter Charles VII vers Reims et ceux sans avoir à combattre afin de le faire couronner mettant ainsi un terme aux contestations sur la succession au trône de France. De plus de très nombreux seigneurs et villes se sont alors ralliés à la couronne ce qui permit plus tard de regagner un territoire très important.
De plus de cela le duc de Bedford, qui assure la régence du jeune roi Henry VI d'Angleterre, demande d'urgence à Londres des troupes fraîches pour reconstituer son armée décimée. Redoutant que la capitale ne soit la prochaine étape de la reconquête du dauphin, il fait mettre la ville en état de défense, fortifier les remparts et renforcer le guet ce qui n'aidera pas Jeanne quand celle ci arrivera. La suite tout le monde la connaît.